Qu’est-ce que la tulipe rouge de Parkinson?
En 1981, M. Van der Wereld a donné à son précieux cultivar le nom de « Tulipe du Dr James Parkinson » en l’honneur de l’homme qui a décrit pour la première fois la maladie dont il souffrait lui même et en l’honneur de l’Année internationale des personnes handicapées. Cette même année, la tulipe a reçu le Prix du mérite de la Royal Horticultural Society de Londres en Angleterre, ainsi que le Prix de jardinage expérimental de la Royal General Bulb Growers de Hollande.
L’histoire de la Tulipe rouge commence en 1980, aux Pays-Bas, lorsque J.W.S. Van der Wereld, un horticulteur hollandais atteint de la maladie de Parkinson, met au point une tulipe rouge et blanche. On la décrit comme une fleur « à l’extérieur d’un rouge cardinal éclatant, à petit rebord flammé et à base extérieure blanchâtre, à l’intérieur rouge groseille à rouge Andrinople, à large rebord blanc flammé et à anthères jaune pâle ».
Le 11 avril 2005, la Tulipe rouge a été adoptée comme symbole mondial de la maladie de Parkinson à l’occasion de la 9e Journée-conférence sur la maladie de Parkinson tenue au Luxembourg.
Journée mondiale de la maladie de Parkinson
Cette Journée mondiale de la maladie de Parkinson est célébrée chaque année le 11 avril, jour de naissance du Dr James Parkinson. Elle est consacrée à la défense des intérêts des personnes qui sont atteintes de la maladie, fait mieux connaître cette maladie, et vise à susciter de nouveaux projets de recherche et de traitement.
Pendant ce mois d’avril (mois de sensibilisation à la maladie de Parkinson), Parkinson Région Québec Chaudière-Appalches à éduquer la population en organisant des activités de financement et de sensibilisation tout en informant les québécois atteints de la maladie de Parkinson et la population partout au pays. La maladie de Parkinson a été décrite pour la première fois par un médecin britannique, le Dr James Parkinson, dans son essai intitulé « An Essay on the Shaking Palsy » (1817). Il y parle de « mouvements, de tremblements involontaires accompagnés d’un affaiblissement musculaire, tant lorsque la personne est immobile que lorsqu’elle est soutenue, avec une tendance à courber le tronc vers l’avant et à passer de la marche à la course, les sens et l’intellect n’étant pas affectés ».
Quatre décennies plus tard, le Dr Jean-Martin Charcot a ajouté la rigidité à l’excellente description clinique du Dr Parkinson et a donné au syndrome le nom de « maladie de Parkinson ».